Said MEKBEL


 
 Au voleur qui aimait les roses.
 
Le 25 mars, il aurait eu 70 ans, il aurait peut-être changé ses lunettes, après les avoir tant Recollées, hé ! Oui c’est ce qui arrive quand on les portes juste au bord du nez pour pouvoir observer par-dessus.
Il aurait tranquillement profité de sa retraite après 29 ans de loyaux services, il aurait peut-être réparé son fourgon, qu’il avait amoureusement aménagé, pour des campings qu’il n’a jamais fait.
Il aurait rassemblé ses manuscrits pour en faire des nouvelles et des contes, qu’il espérait voir un jour édités.
Il aurait peut-être compris que penser aux autres c’est s’oublier un peu soi-même, que celui qui nous congratule n’est pas forcement un ami, et celui qui nous critique, n’est pas nécessairement un ennemi.
Mais voilà, quand on choisit d’être un voleur qui …plante chaque jour un clou pour fixer les idéaux républicains dans les consciences, on oublie tout ça.
Malgré tout ces oublis, il n’y a qu’une certitude, c’est que l’amour a toujours été présent, et c’est justement cette petite flamme d’amour qu’il y a en tout un chacun de nous, qui nous aidera à surmonter la tragique histoire que vit notre pays.
Ne disait- il pas  » les roses poussent bien sur un tas de fumier ! « 
 
Nazim MEKBEL

25 Mars 2010 

Laisser un commentaire