Appel des familles victimes du terrorisme


Elles étaient peu nombreuses les personnes ayant répondu hier à l’appel des familles victimes du terrorisme pour la tenue d’un rassemblement devant l’Assemblée populaire nationale (APN).

A peine une vingtaine d’individus, majoritairement des femmes, ont fait le déplacement à Zirout Youcef. Aucun policier, a-t-on constaté sur place, n’est intervenu pour empêcher la tenue de ce rassemblement. Les familles victimes du terrorisme ont-elle décidé de baisser les bras ? Selon Mme Djafel, une des victimes du terrorisme, cette faible mobilisation trouve son origine dans la manipulation. «On nous a taxés de tous les maux. On a fait croire à certains d’entre nous que des clans tentent de tirer profit de nos actions. Nous ne sommes affiliées à aucune organisation. Nous revendiquons seulement nos droits légitimes, nous ne faisons pas de politique», assène Mme Djafel. Celle-ci avec d’autres victimes refuse de renoncer à leurs droits. «Nous comprenons parfaitement les raisons qui poussent certaines familles des victimes à renoncer à se battre pour arracher leurs droits. Nous sommes des êtres dignes, nous ne demandons pas la charité», note une mère d’un disparu.

Celle-ci estime que les victimes du terrorisme ne sont pas des faiseurs de troubles, ni des agitateurs, mais veulent seulement leur droit. «Nous avons été malmenées, tabassées par les agents de police. Nous avons saisi par écrit les instances concernées pour le règlement de nos préoccupations, nous avons remis notre plateforme de revendications au ministre de l’Intérieur, mais aucun de nos hauts responsable n’a daigné nous répondre», s’indigne l’une des victimes. Cette indifférence et le mépris des autorités ont, selon Mme Djafel, irrité les victimes du terrorisme. Ne supportant plus d’être malmenées et tabassées par des policiers, certaines familles victimes du terrorisme, notamment celles résidant en dehors de la capitale, n’adhérent plus aux actions de protestation pour arracher leur droit.

«Nous allons nous réunir pour essayer de sensibiliser tout le monde sur la justesse de nos revendications. Dans le cas où les familles décident de renoncer à leurs droits, alors nous cesserons d’occuper la rue», plaide Mme Djafel. Notons que parmi les principales revendications des familles victimes du terrorisme figure la promulgation d’un statut spécifique qui permettra de classer comme «chouhada» les personnes assassinées durant la période du terrorisme et comme «invalides de guerre» les blessés. Les familles de victimes réclament, en outre, l’instauration d’une instance étatique chargée des affaires des victimes du terrorisme, une institution qui ressemblerait au ministère des Moudjahidine.

Tout comme elles demandent la construction d’un monument national à la mémoire des victimes. Un monument qui servira, souligne-t-on dans la plateforme de revendications de neuf points, de lieu de recueillement lors des cérémonies officielles. Les victimes du terrorisme, dont le nombre reste à déterminer, demandent également l’édification de stèles sur les lieux des attentats à la bombe et dans les endroits où il y a eu des assassinats collectifs.

Nabila Amir
El Watan 20 Septembre 2011

http://www.elwatan.com/actualite/sit-in-hier-devant-le-siege-de-l-apn-20-09-2011-140426_109.php

 

commentaires
  1. nikola david dit :

    nous la famille touil a ain tedeles wilaya de mostaganem qu’ont n’as étais victime de la tragédie national ont as tout perdu le materiel de transport et ont as meme pas étais inmendeniser jusqua présent ont as fait des démarches aupres de la wilaya de mostaganem et ont as rien recue jusqua présent.

    • imad touil dit :

      nous la famille touil a ain tedeles wilaya de mostaganem qu’ont n’as étais victime de la tragédie national ont as tout perdu le materiel de transport et ont as meme pas étais inmendeniser jusqua présent ont as fait des démarches aupres de la wilaya de mostaganem et ont as rien recue jusqua présent.

  2. nassima bengana dit :

    oui effectivement vu le nombre d’individu rassemblé cela veux dire que le combat est a l’arret je me doit de me presenter je suis la sœur de katia bengana assassinee le 28 fevrier 1994 a meftah pour moi je n’oublierai jamais ce jour la et je ne pardonnerai jamais sa mort . je suis toujours malheureuse oui toujours .

    • KARIM dit :

      Bonjour,
      non moi j’ai pas oublié ce sinistre jour, et permettez moi de vous dire qu’on est nombreux dans ce cas la, du moins du coté de Constantine. Le jour du meurtre de votre soeur, moi et beaucoup de mes camarades l’avons vecu comme si c’etait le jour de notre propre mort. Non nous n’avons pas oublié…… le combat continue, c’est une promesse.

  3. sara dit :

    bsr.j’etais victime par acte terroriste en 1997 c’etait les jours noirs par un soir d’éte j’avais 23 ans en vivaient tranquillement ds notre maison entourer de mes soeurs et mes parents que je l’es perdus par la suite a ce malheur alors j’etais entrain dormir ds ma chambre et mes autres soeurs chacune ds sa chambre .ma mere etait allongée ds une allée comme il fesait super chaud vers 23 h ma mère sursauté par un bruit enorme .ils ont défoncé la porte de notre maison .ils etaient plusieur vetue ds robe shorte et armer a dons .notre mère venait nous reveillé avec un visage palle et triste alors ils nous ont reunis ds la salle a manger et puis apres il m’a demander pour la quelle de vous tous mettez le jean et vous ne porter pas le foulard et le hidjab alors j’ai répondus oui c moi alors d’un geste brute un de ces terroriste m’a frapper au visage en me seignant et j’ai toujour une cicatrice sur mes lèvres pour ne pas oublier ces monstres et la terreurs qu’on subi ma famille et il ont tappé mon père et il ol’on intimide et apres tout ca ma mere est tombé par terre sans dire un mot et c a cause f’eux que j’ai perdus ma mere un an après car elle a subi un choque et un thromatisme et a cause de son depart mon pere a souffert et il est mort apres quelques années .je ne pourrais jamais oublier ce drame .une faille dechirer .on faite ils voulaient juste de l’argents et de l’or comme mon père etait immigré alors ils ont pris tout et ils ont mit la maison a l’envers et apres ca j’ai laissé l’algerie et je me installée en france que je m’enne une vie normal avec mes enfants et j’ai une de mes soeurs qui vit ds le sud de la france marier une vie tranquille .en 2011 je duis partis au bled et la la suprise j’zi reconnue l’homme qui m’a frapper sur mon visage car c’etait une pers qui vivait pas loin de chez nous au bled et j’ai fixer mon visage en ouvrant bien les yeux et lil m’a reconnue mais apres il a regoler et il est partis ,je suis rester bloquer et choquer car il vit maint une vie normal comme il a rien fait j’en veux a l’etat pourq ne pas l’arreter et le juger.je ne lui pardonnerai jamais et je n’oublierai jamais se qui c’est passé en 1997 car j’avais une chance d’etre vivante audj car c’était pas mon heure grave s dieu .depuis ce jour la j’ose même pas partir pour voire le reste de ma famille c vraimt pas juste car j’ai eu un thromatisme a vie

  4. lyacout BOURAS dit :

    mon mari à été abattu sous mes yeux un 11octobre 94, décédé le 14.11.94,mon fils qui à assister à l’attentat lui meme policier rechercher par les terroristes vu qu’il étaient du quartier je me suis refugier de partout et fuire ma ville sans l’aide de la surêté nationale pour lequel mon Mari à donné sa vie, je vis héberger sans cesse à droite à gauche aucune réponse de la part à mes courriers,contacts, à l’attribution de logement tous ce résume je n’est pas ELMARIFA Et les épaules c’est le langage d’un haut résponsable de mon APC

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