Rachid HARAIGUE


Le président de la Fédération algérienne de football, Rachid Haraigue, assassiné à Alger

Le nouveau président de la FAF, Rachid Haraigue, 58 ans, voulait faire du football un rempart à l’islamisme. Après l’avoir utilisé pour militer pour l’indépendance, ce qui lui avait valu d’être condamné à mort par les Français.

Ancien joueur et ex-dirigeant du CR-Belcourt, Rachid Haraigue avait remplacé, à la présidence de la Fédération algérienne de football, Mouldi Aissaoui, il était aussi un militant: il appartenait en effet au MPR (Mouvement pour la République), très hostile à tout «dialogue» avec les islamistes.

Fraichement élu, il avait immédiatement annoncé son intention de retourner à la «légalité» dans la gestion du football et d’y combattre la corruption et le «régionalisme». Rachid Haraigue avait remporté un premier succès en parvenant à organiser des «assises nationales du football».

Ayant apprit la nouvelle, la Fédération internationale de football (Fifa) a «déploré» son assassinat qui survient trois mois et demi après celui d’Ali Tahanouti, président de la JS Bordj Menaiel, l’un des plus grands clubs de première division.

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