C’est dans ce contexte qu’est né, en décembre 2010, Ajouad Algérie Mémoires avec pour volonté de réaliser un travail mémoriel et faire du 22 mars LA journée contre l’oubli.
Face au drame qui n’a épargné aucune famille, Ajouad Algérie Mémoires veut célébrer l’honneur et la dignité de ceux qui ont été assassinés, en refusant l’oubli de ses victimes et en luttant contre la falsification de l’histoire de son Pays.
Depuis, nous listons les actes ayant touché des personnes connues ou anonymes. Il ne s’agit pas de sombrer dans le pathos, non, il s’agit de recenser et mettre un nom sur chaque victime, sur chaque chiffre, redonner une identité, une valeur à plus de 200 000 tombes éparpillées à travers le pays.
Nous sommes de plus en plus nombreux à nous investir dans ce travail de mémoire. C’est pour nous un devoir, un acte de refus de cette amnésie instituée, et c’est en ce sens qu’Ajouad Algérie Mémoires, se joint au travail contre l’oubli déjà en cours, pour remettre à jours les œuvres (écrits, chansons, pièces de théâtres, critiques…) d’une élite sacrifiée, mais aussi le vécu de tout un peuple, afin que nul ne les oublie.
Faisons du 22 mars LA journée contre l’oubli, une date repère, une journée qui rassemble la mémoire de 200 000 victimes. Agissons pour que cet acte citoyen se normalise et que ces commémorations deviennent une évidence, il s’agit là d’une nécessité historique.
Pour que les générations futures ne les oublient pas !
